MARKE OPTIMISER LE
MARKE OPTIMISER LE RENDEMENT « Ce qui est très excitant, c’est que, par rapport aux autres courses, la Formule E crée de nombreuses exigences nouvelles ! », remarque Patrick Coorey. « La masse de nos voitures reste fixe, au contraire des modèles qui brûlent du carburant, s’allégeant tout au long du parcours. Les pilotes frôlent toujours les limites du possible, mais sur une Formule E, ils doivent en plus viser un rendement maximum, ce qui les force à grappiller des centimètres dans chaque virage pour conserver l’énergie cinétique de leur bolide. » « Rien que pour cela, l’équipe est sous haute pression, tant au cours de la préparation que pendant la course », ajoute le pilote Mitch Evans. « Il faut adopter une nouvelle technique de freinage, pour optimiser le potentiel de la voiture avec le régénérateur. » Chaque circuit nouveau comporte ses propres exigences. Pour les pilotes Adam Caroll (ci-dessous à gauche) et Mitch Evans (ci-dessous à droite), les entraînements sont aussi physiques que techniques, que ce soit sur le tarmac ou en préparation FAITS ET CHIFFRES 880KG C’EST LE POIDS TOTAL DE LA VOITURE ET DE SON PILOTE L’ÉNERGIE ACCORDÉE À CHAQUE PILOTE PENDANT LA COURSE EST L’ÉQUIVALENT DE 5,8 LITRES D’ESSENCE SANS PLOMB PERFORMANCES DU BOLIDE : DE 0 À 100 KM/H EN 3 SECONDES PHOTOGRAPHY: LKJDÄLKJDF KJLÄKJ ÖÄÖK ; DFÄÖLKJÄLKDJ ÖÄDFÖÄ (2) 38 THE JAGUAR
L’équipe Panasonic Jaguar Racing se rend sur tous les circuits. C’est ainsi que chacun s’imprègne de chaque détail à l’approche de la course. ATMOSPHÈRE ÉLECTRIQUE La Formule E, c’est la gestion du temps, l’accumulation d’une énorme somme d’activités dans une course très courte. De 7 h du matin à 23 h le vendredi, la journée est hachurée de tranches de 30 minutes. Si par exemple, un nouveau membre intègre l’équipe, il reçoit un « e-entraînement » à 8 h 30 – car l’électricité comporte ses exigences spécifiques. Chaque détail ayant une importance cruciale, il est indispensable que chacun soit totalement briefé à chaque instant. À 9 h 30, la FIA entame le processus de vérification, pendant que les pilotes parcourent le circuit à pied, avant de se rendre au point média à partir de 10 h 30. Les batteries sont alors chargées à bloc entre midi et 20 h, avant qu’y soient collés des stickers codes-barres sous scellés. À 23 h, le circuit est déclaré « parc fermé », et les bolides sont prêts à s’élancer. La course elle-même est intense, resserrée et combative. Les aficionados mexicains se pressent sur les tribunes, peuplant ce magnifique espace dédié dans le stade Hermanos Rodríguez, et créant une atmosphère électrique. Mais ne nous y trompons pas, l’auditoire dépasse largement les stands : une course attire environ 300 000 spectateurs, mais regroupe en moyenne 6 millions de fanatiques, ne serait-ce que sur Facebook ou Twitter. PHOTOGRAPHIE : LAT PHOTOGRAPHY PHOTOGRAPHY: LKJDÄLKJDF KJLÄKJ ÖÄÖK ; DFÄÖLKJÄLKDJ ÖÄDFÖÄ (2) LA SUSPENSION ARRIÈRE La suspension arrière est équipée d’amortisseurs ajustables à quatre voies, avec valves de purge. LA BOÎTE DE VITESSES La boîte de vitesses séquentielle à palette, une exclusivité de Jaguar Racing, fournit au pilote une arme pour booster ses performances. POWER UNIT L’I-TYPE est alimentée par le MGU (Motor Generator Unit) de Jaguar, qui comprend un générateur de courant continu par aimant unique synchronisé en permanence. Ce bloc offre une puissance brute de 200 kW ; il est géré par le MCU (Motor Control Unit) de Jaguar Racing, ainsi que par un onduleur enrobé de carbone haute efficacité. THE JAGUAR 39